Phytothérapie 

Qu’est-ce que la phytothérapie ?

Il est impossible de savoir précisément à quand remonte les premières utilisations des plantes médicinales, mais il y a fort à parier que les hommes préhistoriques y avaient déjà recours. Ainsi, par intuition et par expérimentation, ils auraient sélectionné les plantes utiles pour soigner, nourrir, voire tuer.

 

L’histoire des plantes a donc commencé à Sumer puis a traversé l’Egypte puis la Grèce pour finalement se répandre dans d’autres continents. 

La Chine par exemple est reconnue comme pionnière de la phytothérapie.

 

A savoir ! La pharmacopée représente un recueil encyclopédique réunissant toutes les substances pouvant figurer dans la composition des médicaments. Ces substances peuvent être d’origine animale, végétale ou même chimique.

 

Depuis, la phytothérapie rencontre un succès qui ne faiblit pas : même si l’avènement de la chimie moderne à la fin du XIXe siècle et la découverte des antibiotiques l’ont reléguée, un temps, au second plan. Cette mise à l’écart n’a pas duré longtemps puisque les adeptes du naturel ou les déçus de l’allopathie (terme médical réservé à la médecine conventionnelle) ont vite recommencé à s’intéresser aux plantes. 

 

Près d’un Français sur deux est favorable à la phytothérapie, évidemment, sous réserve de faire appel à un spécialiste.

 

La phytothérapie a été publiquement reconnue par le ministère de la santé français comme une médecine à part entière dans les années 80. Les médicaments de phytothérapie sont titrés en principes actifs. Autrement dit, ils contiennent une concentration plus ou moins importante, mais toujours connue, de substances actives.

 

Comme son étymologie l’indique, la phytothérapie consiste à utiliser des plantes sous différentes formes (ou galénique) :

  • Tisanes ;
  • Décoctions ;
  • Infusions ;
  • Extraits à chaud ou à froid de la plante ou d’une partie définie : racines, tiges, feuilles, fleurs, graines, écorce.

Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui possèdent une action biologique directe sur l’organisme. Chaque plante renferme plus d’une centaine de composants différents.

 

La phytothérapie possède des indications très variées. Elle peut être indiquée pour les douleurs articulaires, les troubles de l’humeur, le transit, le système immunitaire, la circulation sanguine et la concentration ou la mémoire.

 

Comme l’homéopathie et l’aromathérapie, la phytothérapie soigne de nombreux maux du quotidien. Elle n’a en revanche aucune indication dans le traitement des maladies graves ou chroniques. Elle peut seulement aider à atténuer les symptômes.

Quelles indications ?

Ne jamais sous-estimer les dangers des plantes !

Elles ne se substituent en aucun à une visite chez un médecin en cas de pathologie grave.

 

Naturel ne veut pas dire sans danger. Selon la forme utilisée de la plante, la concentration en principes actifs peut varier du tout au rien. 

Même de faibles concentrations en principes actifs peuvent être dangereuses pour la santé de l’Homme car il s’agit souvent de puissants composés.

 

Avant d’entamer tout type de traitement, il est donc fortement recommandé de consulter un médecin, surtout dans le cas des femmes enceintes ou des jeunes enfants. Le dosage ainsi que la durée du traitement sont à bien définir pour éviter tout risque d’intoxication.

 

Les plantes peuvent tout accompagner mais ne peuvent pas tout guérir ! En première intention, on estime que 3/4 des maladies et des troubles peu graves pourraient être résolus grâce à l’utilisation de produits naturels. En revanche, lorsque le trouble s’aggrave ou s’il est déjà lourd et traité avec l’allopathie, les plantes peuvent venir en soutien pour protéger le foie et les reins ou limiter des effets secondaires plus importants.

Phytothérapie : une démarche active au profit de la santé   

Être bien dans son corps et bien dans sa tête : ce souhait est bien légitime. Nous partageons tous et il dépend pour beaucoup de nous-mêmes. Santé et bien-être passent d’abord par l’hygiène de vie et la prévention. 

 

Se nourrir de manière équilibrée, s’octroyer le sommeil suffisant, pratiquer l’activité physique nécessaire, éviter les excès… 

Voilà les bases d’une démarche responsable, dictée par le simple bon sens. 

Plutôt prévenir que guérir, l’adage est vieux comme le monde… et plus que jamais d’actualité !  

Dans le cadre de ma pratique,

je n'utilise pas la phytothérapie comme un outils thérapeutique stricte. 

Je ne fais pas de consultations de phytothérapie. 

 

J'utilise toujours la phytothérapie dans un contexte et en complément d'une autre technique thérapeutique.

 

Demandez moi des conseils et une prescription si vous sentez que les plantes peuvent amener un bénéfice complémentaire à votre démarche thérapeutique.

La Cérémonie du CACAO 

J'ai suivi un chemin initiatique rigoureusement encadré et accompagné par des chamanes 

 

À n'utiliser que dans un cadre strictement thérapeutique et très bien encadré.

A

L' Ayahuasca et les plantes amazoniennes.

J'ai suivi un chemin initiatique rigoureusement encadré et accompagné par des chamanes au Pérou 

au centre Takiwasi auprès du Dr Jacques Mabit et son équipe ainsi qu'à l'école Floresiendo en Espagne 

auprès de Sergio Sanz-Navarro et son équipe. 

Ayant fait ce chemin en plusieurs retraites, je suis à même de  les recommander et de témoigner du serieux 

de leur travail ainsi que de mon expérience, si vous avez des questions.

 

À n'utiliser que dans un cadre strictement thérapeutique et très bien encadré.

Ayahuasca, la liane de l' âme. Il s'agit d'un mélange de plusieurs plantes du nord-ouest de l'Amérique du Sud. Cette décoction se prépare depuis très longtemps dans le cadre de cérémonies rituelles dans des régions amazoniennes où prolifère la Banisteriopsis caapi, une plante en forme de liane que l'on trouve au Pérou, au Brésil, en Bolivie, en Equateur, au Venezuela, au Paraguay ou en Colombie. Au total, on compte une centaine d'espèces botaniques pouvant accompagner l'ayahuasca afin de modifier l'intensité, la durée et les effets des β-carbolines. Pour sa préparation, deux espèces de Banisteriopsis et sources de β-carbolines (harmaline, harmine, tétrahydroharmine et harmol) sont necessaires. Mais l'additif le plus popularisé est le Psychotria viridis, ou «chakruna», un arbuste de la famille du café pouvant mesurer jusqu'à trois mètres de haut, qui contient principalement de la diméthyltryptamine (DMT), produit en faible quantité par les humains. L'ayahuasca joue un rôle central dans la culture d'au moins 70 peuples d'Amazonie.

L'Ayahuasca est "Une plante maîtresse". En occident, on veut séparer ce qui ne doit pas l'être. Prendre de l'Ayahuasca hors d'un encadrement, d'une cérémonie, sans chaman expérimentés, ni icaros (chants sacrès), n'a pas tellement de sens». La cérémonie d’ Ayahuasca se déroule la nuit après une purge de préparation. Elle dure environ six à sept heures, guidée par des chamans qui vont en réguler les effets, ainsi que l’énergie des individus et du groupe, par leur présence, leurs chants sacrés et différents rituels.

Voici quelques-uns des effets de cette plante prise dans le contexte d’un traitement chamanique :

  • Elle déclenche des réactions physiologiques telles que nausées et vomissements.
  • Elle met la personne dans un état modifié de conscience : la conscience est élargie et, à partir de là, les ressentis corporels, émotionnels ou imaginaires sont amplifiés.
  • Elle peut provoquer des visions et des hallucinations.
  • Certains scientifiques émettent l’hypothèse qu’elle réveille les mémoires inscrites dans l’organisme, et plus particulièrement dans l’ADN.
  • Elle permet de « voir », de conscientiser, de revivre des éléments de l’histoire personnelle et familiale, mais aussi de l’histoire de la genèse de l’humanité. Certains l’appellent la plante qui psychanalyse.

Son action va beaucoup plus loin que la psychanalyse freudienne puisqu’elle permet de contacter certains aspects des origines de l’histoire de l’humanité et du cosmos. "L'Ayahuasca permet d'accéder à des traumatismes profondément ancrés grâce aux états modifiés de cosncience. Elle offre une force d'introspection inouïe, donne une perspective différente sur nos problèmes vitaux et nous met en contact avec des motivations et des émotions authentiques, via des changements perceptifs et cognitifs» Selon les recherches scientifique d'Iceers, vingt ans d'études montrent que les utilisateurs d'ayahuasca sont moins enclins que les autres aux drogues légales, telles que les analgésiques, anxiolytiques ou antidépresseurs que la moyenne.

Il y a des cas où l’ayahuasca a été efficace contre la dépression et l’anxiété. Ces effets thérapeutiques ne surprennent pas beaucoup car le système sérotoninergique est fortement impliqué dans ces maladies, et l’influence du DMT sur ce système aide à améliorer la symptomatologie, c’est-à-dire, l’ensemble d’altérations qui se produisent dans le corps humain quand on a une maladie.

Le célèbre écrivain et psychiatre chilien Claudio Naranjo, un des pionniers de la psychologie transpersonnelle décédé en juillet, avait prophétisé: «Notre monde civilisé s'est retourné contre la nature. Nous avons criminalisé en nous le serpent, symbole de la connaissance. Une cérémonie d'ayahuasca est une manière de connecter avec notre nature instinctive, si maltraitée. Mais cela, on ne le sait que lorsqu'on s'est embarqué dans le voyage intérieur de l'auto-connaissance.»

 

À n'utiliser que dans un cadre strictement thérapeutique et très bien encadré.

Ayahuasca et les plantes maîtresses

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